COMMUNIQUÉ POUR DIFFUSION IMMÉDIATE
Montréal, le vendredi 16 juin 2017/révisée le 20 juin — Suivant la mobilisation considérable qui se fait autour de l’école alternative Rose-Des-Vents à la CSDM, et considérant les explications peu convaincantes offertes par l’Alliance des professeures et des professeurs de Montréal dans ce dossier, le mouvement Je protège mon école publique (JPMEP) se joint aux parents et au personnel de cet établissement et des autres écoles alternatives pour dénoncer l’inflexibilité du syndicat des enseignants de Montréal et pour exiger un recul de l’Alliance sur sa décision de refuser les classes à trois niveaux au sein de ces écoles.
Le mouvement JPMEP s’oppose aux motifs proposés par l’Alliance pour expliquer son refus de reconduire les ententes particulières concernant les écoles alternatives dont Rose-des-Vents,Le Vitrail et Élan . Rappelons qu’il n’est pas question de modifier la convention collective nationale, mais plutôt de continuer d’appliquer la mesure d’exception qui s’y trouve déjà pour assurer la mise en oeuvre d’un programme de pédagogie alternative qui a fait ses preuves depuis maintenant 30 ans et qui correspond aux besoins et aux aspirations d’un nombre limité de familles montréalaises.
“L’Alliance ne s’appuie sur rien de tangible pour craindre la multiplication des ententes à la pièce et de ce qu’elle appelle “l’école à la carte”. Il est déraisonnable que, sous le prétexte de défendre les droits collectifs de ses membres, l’Alliance se donne le droit d’intervenir dans les décisions d’un conseil d’établissement et de se substituer au travail de concertation qui unit les parents et les membres du personnel qui y siègent, et ce, sans jamais considérer les conséquences de sa position sur le bien-être des élèves” dénonce Pascale Grignon, porte-parole du mouvement Je protège mon école publique.
Les compressions budgétaires imposées au système scolaire public du Québec depuis trop longtemps ne sauraient justifier cette position.
Le mouvement JPMEP demande à l’Alliance de reculer sur sa décision. « Car c’est ensemble, parents et enseignants alliés, que nous pouvons le mieux travailler à la réussite scolaire de nos enfants et la protection d’une école publique plurielle répondant aux besoins de chacun », conclut madame Grignon.
Possibilité d’entrevues avec Pascale Grignon, porte-parole du mouvement Je protège mon école publique, avec Lyne Duhaime, présidente du conseil d’établissement de l’école Saint-Jean-de-Brébeuf, et avec Stéphanie Dion.