COMMUNIQUÉ POUR DIFFUSION IMMÉDIATE
Montréal, le dimanche 4 février 2018 — Malgré les annonces d’investissements du gouvernement dans les infrastructures scolaires, la surpopulation dans les écoles est telle que la qualité de vie dans nos écoles publiques continue de diminuer. Le mouvement de parents Je protège mon école publique réclame des actions immédiates et concertées des niveaux politiques provincial, municipal et scolaire, pour trouver des solutions rapides et concrètes au problème de surpopulation dans les écoles du Québec.
Sans avoir de concentration musicale, l’école primaire Madeleine-de-Verchères à Montréal offre la chance aux élèves d’utiliser une centaine d’instruments variés. Cette caractéristique donne une couleur unique à l’école tout en favorisant la persévérance des élèves. Or le local de musique risque d’être réquisitionné pour devenir une classe car cette école est à 112 % de sa capacité d’accueil. Une situation qui se répète dans trop d’écoles du Québec.
« La surpopulation frappe là où ça fait mal : dans les moments de plaisir des enfants et la qualité du milieu de vie que nous leur offrons. L’école doit offrir la possibilité aux enfants de découvrir des intérêts variés, d’ouvrir leurs horizons, de créer. La perte de locaux de musique ou d’art, la disparition de bibliothèques, le manque d’espace pour bouger dans les gymnases, c’est aussi un appauvrissement collectif en culture générale, en créativité et en hygiène de vie pour cette génération d’enfants », déplore Pascale Grignon, porte-parole du mouvement.
« Il est inconcevable que nous n’ayons pas encore agrandi ou construit de nouvelles écoles alors que l’on sait depuis bien des années que les écoles débordent et que la situation s’empire d’année en année. Que ce soit à l’école Sainte-Marguerite à Laval, à l’école Saint-Jean-Baptiste/Sainte-Marie à Val David, ou à l’école Madeleine-de-Verchères à Montréal, la situation est tout aussi inacceptable. Empiler les enfants les uns par-dessus les autres et mettre la hache dans des projets rassembleurs et motivants faute de trouver des solutions aux enjeux de taxation, de zonage, de lourdeur administrative, c’est un manque flagrant de leadership et de responsabilité. En bout de ligne, c’est la réussite des enfants qui est en jeu », ajoute-elle.
Les parents du Québec somment les gouvernements de cesser les guerres de clocher et de trouver une issue à la problématique grandissante de la surpopulation dans les écoles. Notons que des milliers d’élèves supplémentaires s’ajouteront dans les écoles l’an prochain et que la situation est déjà insoutenable dans plusieurs régions du Québec.
À propos du mouvement Je protège mon école publique
Je protège mon école publique est un mouvement citoyen indépendant regroupant des dizaines de milliers de parents de partout à travers le Québec, qui a pour mission de mettre en œuvre des actions visant à dénoncer le sous-financement de l’école publique et ses conséquences désastreuses sur la qualité de vie des élèves.
Pour information et demandes d’entrevues avec Pascale Grignon, porte-parole du mouvement Je protège mon école publique : (514) 214-6995 | medias@jpmep.com