Montréal, le 23 mars 2022 – Le mouvement de parents Je protège mon école publique assistait hier au huis clos du budget à Québec hier. Les volets suivants ont retenu son attention, de concert avec les différentes analyses et positions qui sont publiées dans les médias aujourd’hui.
Des sommes sont annoncées pour davantage de tutorat, mais étrangement ce budget ne parle pas explicitement des besoins et ressources pour les élèves à besoins particuliers. Un peu comme si « leur année », c’était l’an dernier et que pour la présente, le tutorat permet de ratisser large, sans accent sur ces besoins, pourtant accentués par la pandémie. Un peu comme pour le fameux 500$… mais l’universalité n’est pas la même chose que l’équité.
Le budget annonce aussi des mesures pour les sports, surtout en termes d’infrastructures sportives et de programmes particuliers sportifs (qui sont souvent sélectifs)… Le mouvement Je protège mon école publique applaudit la volonté d’améliorer les infrastructures sportives, mais il s’interroge : «Pourquoi pas aussi une bonification des ressources et activités pour les élèves dans les classes régulières, au-delà des annonces concernant le parascolaire ? Elles sont pourtant toutes aussi essentielles pour la réussite, la motivation et la persévérance scolaires, et pour le bénéfice du plus grand nombre», affirme la porte-parole du mouvement, Patricia Clermont. «En fait, on se demande : pourquoi seulement des mesures concernant le sport? On ne voit rien pour la culture en milieu scolaire, dans ce budget. Les artistes, mais aussi nos élèves, méritent beaucoup mieux, et de manière plus explicite. Pourtant, la culture favorise notamment l’apprentissage de la lecture, compétence fondamentale sur laquelle nous avons de grands retards, collectivement.» Pourquoi ne pas offrir plus de soutien pour des programmes favorisant la persévérance scolaire, qu’ils soient sportifs, artistiques, scientifiques, et de manière la plus accessible à tou.te.s possible? Les passions des élèves sont loin de n’être que seulement sportives.
Enfin, côté infrastructures, nos écoles publiques sont de plus en plus vétustes malgré toutes les annonces faites depuis que ce gouvernement est au pouvoir. À quand un véritable chantier national pour que nos lieux d’apprentissage soient des lieux sains et stimulants pour le personnel et les élèves ? D’autant plus qu’il n’y a toujours rien de clair et de spécifique au sujet de la ventilation. Pourtant, au plus tard en novembre prochain, on se retrouvera dans la même situation que maintenant, à l’automne-hiver, alors que le printemps et l’été nous permettront de pouvoir aérer davantage et baisser les risques de contamination par les aérosols en ouvrant les fenêtres. Sans compter les avantages pour les apprentissages. La science, décidément, n’intéresse pas ce gouvernement.
Le mouvement Je protège mon école publique continuera de surveiller les annonces notamment à ces sujets, et il invite tous les parents à en faire de même. Pour que l’éducation soit une vraie priorité nationale.
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À propos du mouvement Je protège mon école publique
JE PROTÈGE MON ÉCOLE PUBLIQUE est un mouvement citoyen indépendant regroupant des dizaines de milliers de parents de partout à travers le Québec, qui a pour mission de dénoncer le sous-financement de l’école publique et ses conséquences désastreuses sur la qualité de vie des élèves.
Renseignements
Porte-parole du mouvement Je protège mon école publique :
Patricia Clermont
t. 514-254-0791 – c. 438-356-2305
Par courriel : medias@jpmep.com
