COMMUNIQUÉ POUR DIFFUSION IMMÉDIATE Montréal,lejeudi 1er septembre 2016-2017
Des parents deplusieurs régions du Québec se sont de nouveau donné la main le jeudi 1e r septembre à l’occasion du retour des chaînes humaines devant les écoles organisées dans la foulée de la rentrée scolaire. En point de presse devant l’école SaintJeandeBrébeuf, dans le quartier Rosemont à Montréal, les organisateurs du mouvement Je protège mon école publique, accompagnés entre autres de parents de la Coalition des parents d’enfants à besoins particuliers et du Comité de parents de la Commission scolaire de Montréal (CSDM), ont rappelé au gouvernement l’urgence d’investir dans les services aux élèves. Ils ont également manifesté leur intention d’agir comme chiens de garde afin de s’assurer que les belles paroles des libéraux se traduisent par le versement d’argent frais pour les écoles et par des mesures concrètes pour assurer la réussite des enfants qui sont présentement sur les bancs des écoles.
«Le gouvernement a débloqué certains fonds pour les infrastructures, ce qui est une excellente chose, mais l’éducation, c’est plus que du béton. Il faut impérativement réinvestir de façon importante dans les services aux élèves» a soutenu Pascale Grignon, porteparole du mouvement. «Le nombre d’élèves augmente dans nos écoles mais les budgets sont toujours à la baisse. C’est un nonsens dont les enfants font les frais!» Rappelons que le dernier budget provincial n’a pas même épongé les coupes de 350M$ imposées aux écoles primaires et secondaires à la rentrée 2015. Il manque encore 100M$ pour simplement rattraper le financement d’il y a deux ans, alors que l’école publique était déjà largement sousfinancée.
Baisse des budgets des écoles ou gel de leurs budgets malgré une augmentation marquée du nombre d’élèves, manque de professionnels pour assurer la réalisation des plans d’intervention des élèves et diagnostiquer les élèves à risque, réduction du temps d’éducation physique, démantèlement de bibliothèques, voici quelques exemples tirés de la longue liste des conséquences des coupes en éducation. Tous les élèves sont directement touchés.
«L’école doit fournir un cadre d’apprentissage et de vie sain et stimulant pour nos enfants, qui va leur permettre “d’accrocher” à l’école. Nous devons leur offrir les services nécessaires à leur réussite scolaire. Sans quoi, nous nous dirigeons tout droit vers un taux de décrochage alarmant.» Présentement, 33% des petits Québécois n’obtiennent pas de diplôme secondaire. Ce taux accablant de décrochage, tout comme le taux déjà effarant d’analphabétisme, est appelé à augmenter si nous ne corrigeons pas la situation au plus vite. Le décrochage scolaire coûte présentement 1,9 milliard de dollars par année au Trésor québécois. Le Québec n’a pas les moyens d’abandonner la génération d’enfants qui sont actuellement sur les bancs de l’école.
Je protège mon école publique promet d’être présent aux momentsclés de l’année afin de rappeler les demandes des parents au gouvernement et de faire pression pour qu’elles soient satisfaites rapidement.
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Possibilité d’entrevues avec Pascale Grignon, porte parole du mouvement Je protège mon école publique.
Pour informations et demandes d’entrevues :
Pascale Grignon, porte parole
(514) 214 6995 medias@jpmep.com
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